Au cœur d’un grand micro, symbole de la voix et de la communication, s’ouvre une scène vivante et habitée montrant les profondes transformations de nos lieux de vie durant le confinement. Chaque coin de ce micro habité révèle comment nos espaces domestiques ont dû s’adapter et se redéfinir pour répondre aux nouvelles réalités imposées par cette période. Les espaces extérieurs, balcons, terrasses, deviennent des lieux essentiels de bien-être et de répit. Certains de ces espaces sont transformés en piscines, d’autres en potagers ou en lieux de détente. Les espaces de vie comme le salon, la cuisine et la chambre se sont adaptés en salles d’éducation, avec les parents jouant le rôle d’enseignants improvisés, en bureaux pour le télétravail, en salles de jeux ou en espaces de fitness. Les loisirs deviennent de plus en plus numériques et servent d’échappatoires cruciales pendant les longues périodes de confinement.

Le confinement a également eu un impact majeur sur la santé mentale des habitants, en particulier ceux vivant dans des espaces clos. Le besoin de sortir, de se reconnecter avec l’extérieur et de ne plus être seul est devenu primordial. Le manque d’interactions sociales et la solitude ont exacerbé les sentiments d’isolement, soulignant l’importance du lien social et des espaces ouverts pour maintenir un équilibre mental.

À travers cette illustration du micro habité, c’est toute la complexité et la richesse de nos espaces de vie qui sont explorées. Le confinement a redéfini l’architecture intérieure, transformant chaque pièce en un lieu multifonctionnel. Mais au-delà de ces transformations temporaires, cette période a également mis en lumière un enjeu fondamental : le désir de disposer d’espaces plus vastes, en connexion avec la nature, et d’un cadre de vie mieux adapté aux nouvelles réalités.

• Illustration 2024

• Type Couverture épisode « impact du confinement »

• Client Podcast Fondations